Le compte-rendu du séjour d'été

Cette année, en fonction de la disponiibilité de nos bénévoles, le séjour d'été s'est déroulé en deux étapes. En juillet, un groupe de 12 participants dont un est resté sur place et s'est joint aux 2 participants du séjour d'août.

A notre arrivée en juillet, après deux jours passés à Ouagadougou afin d'effectuer les diverses démarches administratives qui nous sont imposées pour justifier notre séjour, nous avons pris la route, puis la piste pour nous rendre sur le chantier de Téma.

Quelle fut alors notre surprise, quand la poussière de la latérite s'estompa, en arrivant au sommet de la colline qui domine le village de Téma ! Nous avons décourert alors, nous barrant la piste, une grande banderolle nous souhaitant la "Bienvenue". Sur les lieux, nous attendant depuis le matin,  étaient présents tous les villageois, hommes, femmes, enfants,  venus de tous les environs, certains à pied, d'autres à vélo, vélo-moteur ou en voiture, pour accompagner le chef coutumier et sa cour, dont le ministre de la cavalerie chevauchant fièrement le cheval royal.

Nous avons ensuite effectué le reste du chemin pour nous rendre sur le site de la construction du collège en convoi entourés de tous les notables et villageois de Téma. Il s'est alors déroulé une émouvante cérémonie de bienvenue entrecoupée de discours et de festivités.

 Le séjour, hélas trop court, et malgré les diverses péripéties (panne de véhicule, problèmes administratifs lors de contrôles routiers, la pluie, etc...) s'est déroulé dans une ambiance joyeuse avec une réelle entente et coopération de tous les participants. Ce séjour nous a donné l'occasion de nous joindre aux villageois et aux maçons sur le chantier de construction des deux dernières classes  du collège ainsi que de réaliser des liens avec la population au cours de nos divers déplacements et visites.

Ce séjour a également permis à une des bénévoles d'effectuer un retour aux sources. Cette personne ayant dans sa jeunesse vécu et effectué une partie de ses études à Ouagadougou lors de la coopération française dans les années 1960, son père étant alors coopérant dans l'éducation.

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